Humanoid Garden ,
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Une île, nouveau jardin d'Éden empli d'humanoïdes ... Voir contexte pour plus d'informations.
 
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 Triste rêve

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Cindy K. Glen
Cindy K. Glen

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MessageSujet: Triste rêve   Triste rêve Icon_minitimeMer 16 Juin - 14:10

Kitty a écrit:
"Chaque être as au fond de sois une partie de lumière éblouissante et une partie d'ombre opaque et sans couleur. Le monde n'est pas ni blanc ni noir, il est influencé par chaque acte et donc remplis de couleurs diverses et varier. C'est ce que je pensais avant d'arriver sur cette île. Maintenant j'ai l'impression d'avoir été naïve... "

#

Après un long moment de silence au très profond de mon âme, une flamme de vie et d'espoir c'est allumé subitement. J'ai de nouveau senti mes côtes poussée par le gonflement de mes poumons, le sang couler dans mes veines et surtout mon corps qui après un sommeil de mort reprenait vie. Petit à petit je retrouvais mes sens primaires. Le vent qui caressait ma peau. Les bruits délicat du chant des oiseaux. Le contact de la terre fraiche sur le bout de mes doigts... de la terre ? J'ouvris subitement les yeux et je me mis assise. Le soleil et sa lumière m'éblouit sur le coup et je dus cligner très fort des yeux pour recouvrir ma vue normale. J'observais doucement mon environnement en tournant délicatement la tête pour ne pas me faire mal au cou. J'étais au milieu d'une espèce de square abandonnée ravager par la terre et la nature. Mes sentiments étaient troublés, mes capacités de réflexions anéantie. Je ne savais pas où j'étais et je ne cherchais pas à savoir. Ni pourquoi je me retrouvais dans cet endroit. Par la force des choses les instincts primitifs prenaient vite le dessus. Je voulais manger et boire, posséder quelque chose pour me défendre de n'importe qui et n'importe quoi et surtout trouver un endroit pour que quelqu'un de censée m'explique les choses.

En voulant me lever j'ai été prise d'un vertige effroyable et d'une migraine épouvantable. Ma tête me faisait tellement mal que j'avais l'impression de saigner à flot sans que rien n'y sorte. En posant mes mains sur mon crane je sentis deux choses bizarres et dur qui sortaient de ma peau. J'ai tout d'abord crue à deux bleus qui auraient été la cause de mon évanouissement. Mais la curiosité et le ridicule de cette théorie me força à trouver une surface réfléchissante comme un miroir pour observer ses deux excroissances sur ma tête. Un pas à après l'autre et très lentement j'avançais les yeux fixer sur le sol à la recherche de l'objet promis. Mon équilibre était si fragile que de l'extérieur quelqu'un aurait surement pu croire à un jeune enfant qui apprenait tout juste à marcher. A chaque fois que quelque chose brillait dans la terre sale et polluée je me précipitais dessus comme quand un chercheur d'or apercevait une pépite. Et ce n'est qu'au bout du seizième objet que j'en trouva un correct. D'un geste habile et rapide de ma main libre je détacha mon bandeau de l'autre main je réglais l'angle du miroir et quand je vis l'aspect immonde de ses deux choses solides et qui semblaient faire partit de moi pour la vie entière je lâcha l'objet réfléchissant courra vainement plus loin en remettant mon bandeau et hurla de toutes mes forces avec les larmes aux yeux.

Mes jambes me lâchèrent et mon coeur était encore plus troublé devant cette découverte stupéfiante. Tombée part terre de décida de réfléchir un peu à ce qui aurait pu se passer pour que je me retrouve ici. Je repensa en premier à mes parents puis de nouveau ce mal de crane refis surface. Et petit à petit que je réunissais mes esprits, mes souvenirs et les faits étaient là. Moi et ma cousine Shade avions été kidnappée endormie anesthésier et enfin on m'avait greffer deux choses, malgré qu'elles ne soient pas douloureuse je les détestés et j'avais honte d'elle. Je décida qu'il était temps de bouger et que de m'apitoyer sur son sort ne me permettrais ni de retrouver Shade ni de trouver la réponse à une question évidente : Où je suis ?.
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Matthew Williams
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MessageSujet: Re: Triste rêve   Triste rêve Icon_minitimeJeu 24 Juin - 13:23

Ce jour-là Matthew trainait dans d’autres quartiers résidentiels. Enfin, non même pas, chez les Semphis, voilà ou il se baladait. Il avait pensé que ce ça aurait été plus calme que dans les gros quartiers. Ben il s’était mis le doigt dans l’œil ! Plus calme ? Mon œil, jour de marché. « Achetez mon poisson ! Il est frais mon poisson ! » J’vais t’le faire bouffer ton poisson pensa Matt, excédé par les cris incessants de ce vendeur. De plus, il y avait pas mal d’adolescentes qui le reluquait, ça le mettait mal à l’aise. Finissant la rue avec des pas de plus en plus rapide, l’anglais finit par courir vers un endroit qu’il ne connaissait pas encore. En bref, il ne savait pas du tout où il allait, mais il y allait ! Dans sa course, il n’entendait que des brins de conversations. C’était comme quand vous êtes en pleine foule et que vous vous amusez à boucher et déboucher vos oreilles. Ca donne un effet sonore, spécial. Inclus dans cet effet son, les cris d’adolescents en bande résonnaient dans toutes les rues. C’était déjà assez saoulant comme ça ! Mais non, il fallut qu’il entende un cri de plus, un cri hurlant... A son écoute, Matthew s’arrêta net et plissa un œil plus qu’un autre et se raidit les épaules remontées. Il couina quelque chose dans ces eaux là « Aïe ! Aïe ! Aïe ! Ciquoacha merd..credi ?! ».

Dans l’agitation, personne ne semblait avoir entendu le cri hurlant de la jeune fille. Car oui, un cri aussi aigu, ça ne pouvait être qu’une fille. Alors Matt pensa qu’elle avait besoin d’aide, il si fia à ses oreilles pour les guider jusqu’à elle. Il recommença sa course, tentant d’oublier les blablas incessants des gens aux alentours. Sa tête lui faisait mal, mais plus il courrait plus il trouvait qu’un autre son se faisait entendre... Des pleurs, il entendait des pleurs ! Sachant à présent qu’il se rapprochait de sa cible, Matt accéléra son pas de course pour arriver dans les débuts d’un sprint. Mais ce ne fut pas long car les habitants sur les trottoirs l’empêchaient de continuer sa course effrénée. Sa patience était à bout, il poussa tout le monde et continua sa course sur la route. Malgré toutes les voitures qui passaient il les évitait, les gens le prenant pour un fou, il s’en moquait, voulant venir en aide à ce cri et à ses pleurs provenant à coup sur de la même personne...

Alors il arriva dans une sorte de terrain vague. Ayant traversé des bois pour en arriver là, et étant tombé à plusieurs reprises, un trou dans son pantalon faisait volte-face au genou de Matt. Ses habits étaient salis par les marques boueuses provenant du sol, ou de sèves sur des arbres abîmés. Quand il arriva à ce point, un endroit...Indescriptible. C’était un vieux square abandonné. Là ou des centaines d’enfants c’étaient amusés des années auparavant, la nature avait reprit le dessus. Ça faisait presque peur, on se croirait dans un de ces films –classiques- d’horreurs ou on entend les balançoires rouillées bouger avec le vent, où les tourniquets tournent eux aussi avec l’aide du vent, également rouillés. Et à ce moment la, le méchant sort de sa cachette avec sa tête ravagée et viens avec une énorme cisaille pour couper la tête au héro du film... Ce genre d’endroit là.
Mais ce n’étaient que des films, Matthew le savait bien et n’avait donc pas peur. La seule chose qui l’effraya était qu’il n’y avait personne. Il avait couru comme un dératé pour rien ? Pourquoi avait-il couru ?! Si ce n’était que pour trouver un square abandonné ?... Etait-il en train de devenir fou ? Est-ce qu’il ne supportait plus l’apport de son membre ? Est-ce que ca le rendait fou ?
Non, ça ne pouvait pas, la greffe avait raté mais tout de même. Pas à ce point. Le blondinet fut pris d’une légère angoisse. Alors qu’il essayait de se calmer, il commença à courir, à nouveau. Il courait pour inspecter les alentours du square, pour trouver quelqu’un, pour s’assurer qu’il n’était pas fou ! Alors il réentendit les pleurs...Ils étaient beaucoup plus près, c’était facile de se guider jusqu’à eux, dans un rayon de 10 mètres. C’est petit, enfin, ça fait 20 mètres de diamètre. Mais ça reste petit, dans la mesure du possible. Dans ses possibilités. Il continua ses recherches dans ce rayon, et dès qu’il sentait qu’il s’éloignait, il faisait demi-tour.

L’essoufflement était en train de prendre le dessus sur Matt. En plus, c’était sombre. Le soleil ne réchauffait pas cet endroit, ce qui le rendait frais. S’étouffant légèrement, il toussota pour faire passer ce pic. Puis il entendit un buisson bouger.
Se retournant, il comprit dans quelle direction il devait aller. Et simplement, il y alla. Alors, il trouva la, étalée sur le sol, une blondinette. En pleur, elle avait un bandeau sur sa tête et était vêtue d’un short noir, d’un t-shirt blanc avec une sorte de bandana par-dessus noir avec un nœud jaune dépassant au bas. Elle avait l’air paniquée. Complètement paniquée. Matthew reprit légèrement son souffle avant de s’accroupir et de lui demander tendant la main :

« Tout vas bien ? Calme-toi blondinette. T’es en sécurité... Il ne va rien t’arriver, calme toi » répétait-il d’une voix douce et calme. Attendrit par la panique de la jeune fille, il se permit de lui prendre lui poser la main sur la taille. Il lui souffla un petit mot de plus : « Calme toi, ici nous avons tous quelque chose en plus... Nous sommes tous différents grâce à un membre , que ça s’appelle. Si tu veux je te montre le mien...Tu seras peut-être plus rassurée... »

Tentant tant bien que mal d’aider la jeune fille, Matt n’avait pas forcement les bons mots, mais il faisait ce qu’il pouvait. Soudain il se rappela son arrivée à lui sur l’île, et la question qu’il s’était posée... « Où-suis-je ? ». Alors en mal à l’aise il rajoute hâtivement :

« Ici, c’est l’Humanoid Garden. Il y a eu une catastrophe...Nous sommes des survivants. Et maintenant, nous avons notre membre . Nous ne pouvons que faire avec. Si tu prends la peine de te relever, je t’amène jusqu’à l’hôpital. Là si tu veux, je te rendrais visite à ton chevet le temps que tu te calmes, et je ferai ce que tu me demandes. Dans le mesure du possible. Il y a quelqu’un que tu veux retrouver ? »

Et Matt finit sur ces mots, s’asseyant, il enleva sa main de la taille de la jeune fille. A présent il n’avait qu’une chose à faire, attendre qu’elle se calme et l’aider. De toute manière, il n’avait rien de mieux à faire. Mais en plus, il était tellement enfoncé dans la forêt qu’aucun bruit ne lui faisait mal à la tête. Il n’entendait que de petites voix, lointaines. C’était presque agréable d’être ici pour lui. Le défaut de cette endroit, de ce moment était qu’une blondinette accablée sur son sort, pétrifiée de peur pleurait toutes les larmes de son corps. Et que c’était à Matt à présent de lui donner un coup de main.

[Je poste beaucoup en ce moment, c'est avec plaisir que j'ai écrit ce post (tout comme les autres mais bon XD). C'est la première fois que Matthew deviens aussi doux, de toute sa vie entière je crois 8D.]
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Cindy K. Glen
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MessageSujet: Re: Triste rêve   Triste rêve Icon_minitimeJeu 24 Juin - 17:00

Accroupie et enroulée sur moi même la tête dans mes jambes avec juste les yeux ouvert sur le monde qui m'entourais je me demandais où je pouvais bien aller. Au Nord ? Au Sud ? A l'Est ? A l'Ouest ? Mais quand je me demandais sa, je me trouvais aussi idiote. Avant d'aller au Nord il fallait bien décidé d'où était le Nord. Par réflexe je mettais le Nord en face de moi, mais je savais pertinemment qu'il n'y avait qu'une infime chance qu'il sois réellement devant moi. Alors je changea d'idée. Où il y avait il des bruits? Pour me concentré et en ouvrant mon esprit sur le monde et les choses immatérielles de mon environnement je fermas mes yeux humides délicatement. Je découvris quelques bruit aiguë traversant la foret. Je soupira sur le coup ce n'était plus une bonne idée à présent. Si il y as du bruit, il y as aussi des hommes et des femmes. Et donc plus de chance que quelqu'un apprenne que je suis devenue un monstre cornue. Je soupira une nouvelle fois et ouvrit doucement les yeux pour fixer le sol. Mais en ouvrant mes paupières je vis une mains venir devant moi. Puis une voix douce me demandant de me calmer. Je suis en sécurité ? Mon œil ! Je ne sais même pas où je suis ni ce que je suis. Pour identifier qui me parlait je levis les yeux sur cet homme. Ma première pensée fus celle ci : "Il m'appel blondinette mais lui est pire..." Puis il posa sa main sur ma taille, ce qui coupa mon observation de son visage et me fis sursauter. Je quitta ma position chérie pour essayer de me lever et mettre une distance entre nous deux mais ma force étant vraiment très très faible en voulant me lever je ne fis que retomber accroupie exactement dans la même position qu'avant. Puis comme il continuait de parler et que enfaite je n'avais plus rien à perdre et même deux choses que je voulais donner volontiers je l'écouta avec attention même. Il parla des membres... A ce moment là mon cœur battis plus vite et je posa mes deux mains sur chacune des cornes en pensent très fortement : " Il les as vues ?! " Mais grâce à la peau de mes mains je sentis le bandeau cela suffis à me rassurée, il ne pouvait tout simplement pas les voir. Puis il enchaina encore... Décidément cet homme là aimait parler. Il parla d'un Hospital et d'attendre que je me calme. Quand il retira sa main je me leva directement et fis un pas en arrière dans l'élan.

    - C'est pas possible cette histoire ! On vous as raconter n'importe quoi ! Il y as jamais eu de catastrophe sinon comment je serais arriver ici ? ce n'est pas une exposition qui grefferait des membres sur nos corps !! Ni une exposition radioactive qui épargnerais seulement un endroit ! On nous as kidnappée... Nous? Shade ! Je dois retrouver Shade !! C'est pas possible elle est où ?!

Je bougeais dans les sens avec des gestes typiques de mes paroles. Mes bras qui se lévent et s'écartent et se resserrent, puis mes mains qui chiffonne mes cheveux et des aller et venue en marchant je me mettais à son niveau puis me relevais. J'étais perdue et agissait comme une hystérique. Mais bon à ce moment là je dois bien l'avouer j'étais hystérique, je n'acceptais absolument pas les raisons de cet homme et tout me semblais si contradictoire.
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Matthew Williams
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MessageSujet: Re: Triste rêve   Triste rêve Icon_minitimeJeu 24 Juin - 18:24

[huhu, c'est vrai qu'il s'est pas vus cet grand dadet 8'D]

Une ambiance très active régnait dans les alentours. C’était sans vraiment se rendre compte de ce qu’il disait que Matthew avait parlé. Son intention était bonne, il voulait simplement rassurer la blondinette. Bien sur, cette histoire était dur à croire mais autant tout oublier, comment vouliez-vous qu’on s’échappe de cette île si c’était un canular ? Toute cette histoire d’explosion et patati, patata... Ils ne sont pas bête un coup aussi gros ça se prépare, ça se médite. Il doit forcément y avoir des gens pour surveiller ces disposants du membre dans ce cas, non ? Dans le cas contraire ça virerai au ridicule. Et puis quand même cela faisait déjà pas mal de temps que Matthew songeait à tout ça. Et si cette petite ne se trompait pas ? La vérité sort de la bouche des enfants non ? Enfin, non oublions tout ça ! Cette gamine est fatiguée, elle a juste besoin de repos. Mais, qui est cette Shade dont elle parle ? Ca frise le ridicule. Elle se souviendrait d’une greffe ? De sa greffe ? Mais c’est quoi son membre à elle ? Bon sang, ce n’est pas possible, les idées se bousculent trop dans la tête du blond. Il se fait mal à la tête tout seul ce grand dadet !

La petite blonde était de plus en plus paniquée, elle ne savait pas trop ce qu’elle voulait faire apparemment, partagée entre un sentiment d’insouciance et un autre d’effroi. Enfin, c’est ce que sa tête, ses paroles et ses actions laissaient à deviner. Pourtant Matt n’avait pas été méchant non ? Soudain, l’anglais entendit des bruits de pas, de course même. Tournant soudainement la tête, les yeux écarquillés, il observa les recoins et se concentra...Sensibilisant au maximum son ouïe il entendit des bruits de pas, de course même. Des chargeurs ? Merde, cria-t-il intérieurement. Un, deux, trois, quatre ! Ils sont quatre. Matt tourna de nouveau la tête face à la blondinette et la regarda cette fois-ci plus durement, il marmonna :

]« C’est pour elle ?... Shade... Pour Shade ?! » Se crie-t-il à lui-même. La petite ne semblait pas trop comprendre les agissements étranges du blond. Elle devait même le prendre pour un fou. Alors il se jeta contre elle et la prit dans ses bras, se jetant avec elle dans le buisson derrière eux. Lui plaquant la main contre la bouche il lui chuchota : « Promets-moi de ne pas bouger. Tu vas m’expliquer tout ce délire d’accord ? Ensuite, tu me diras qui est Shade. On la cherchera, promis. Pour le moment, boucle là. »

Sur un ton un peu agressif, Matt ne se gêna pas pour forcer sur son « étreinte » afin qu’elle ne tente rien d’irresponsable. Mais qu’est-ce qui se passait ? Matt ne savait pas tellement comment réagir à tout ça, mais il sentit que cette petite n’avait rien à voir dans tout ça, elle venait d’arriver quoi qu’il se passerait. Il n’avait pas peur, mais n’était pas pour autant rassurer. Qui le serait dans ce genre de situation ? Plus le quatuor se rapprochait plus il pouvait distinguer quelques mots dans leur conversation. Cousine ? Cindy ? Etaerl ?! Qu’est-ce que... Tout à coup, les idées se replacèrent dans la tête de l’anglais. Tout avait un lien, la blondinette était Cindy, elle était cousine avec la fameuse Shade. Shade une Etaerl. C’était sur. Il n’y avait rien de plus à tirer. Même quelqu’un de pas très futé l’aurait compris. Ce n’était juste pas net cette affaire, qu’est-ce que la gamine avait avoir la dedans ? C’était ce que se demandait Matt. Soudain, il entendit arriver dans le secteur les quatre gaillards armés. Alors il chuchota une dernière chose à l’oreille de la petite :

« Je t’expliquerai tout ça après, tu me diras si c’est toi Cindy. Je t’aiderai à retrouver Shade, ça à l’air important ton affaire. Encore plus maintenant. Ne te débats pas, ils sont armés. »

Puis il resserra la blonde contre elle, il savait qu’elle tenterait à coup sur quelque chose. Simplement parce qu’elle n’était pas rassurée. La panique errait, le cœur de Matt battait à cent à l’heure. Il se demandait même si la blonde pouvait l’entendre. Une goutte de sueur ruissela sur son visage. Ses yeux s’écarquillèrent en entendant les bruits de pas se rapprocher du buisson. S’ils bougeaient, l’un ou l’autre, ils seraient repérés. Même sans faire exprès, à tous les coups une feuille allait craquer, une pierre allait bouger, un bâton allait se casser...N’importe quoi, il suffisait d’un simple mouvement, c’était loin d’être rassurant. Puis dans le suspens, le blond déglutit. La petite qui se débattait quelque peu, commençait à comprendre le danger qui passait par là. Puis, Matt lâcha un peu sa prise et referma légèrement ses yeux quand il sentit les pas s’éloigner, mais...
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